\chapter{3-D Dynamic code} \label{sc:dynamic} {\it\bg Nul besoin de lire cette partie technique pour travailler avec le GCM!} \section{Discretisation of the dynamic equations} \index{The hydrodynamic code} % definitions pour les formules mathematiques %\newcommand{\dep}[1]{\left( #1 \right) } %\newcommand{\depb}[1]{\left[ #1 \right] } %\newcommand{\depc}[1]{\left\{ #1 \right\} } \newcommand{\deriv}[1]{\frac{\partial }{\partial #1} } \def\abs#1{\left| #1 \right|} \renewcommand{\-}[1]{$^{-#1}$} % definitions pour la dynamique \newcommand{\dt}[1]{\frac{\partial #1}{\partial t}} \newcommand{\dsig}[1]{\deriv{\sigma} \dep{#1} } \newcommand{\diverg}[1]{\vec{\nabla}.\dep{#1 \vec{V}} } %\newcommand{\der}[2]{\frac{\partial #1 }{\partial #2} } \def\ps{p_s} \def\t{\theta} \def\w{\dot{\sigma}} \def\cp{C_p} \def\rcp{\kappa} % % ATTENTION ne plait pas a latex2html (I don't know why) % de toutes facons inutile %\def\p0{p_0} %\def\s{ {\dep{\frac{p}{\p0}}}^{\rcp} } % \newcommand{\adv}[1]{\diverg{\ps #1} + \dsig{\ps #1 \dot{\sigma}} } \def\sc#1{Section~\ref{sc:#1}} \def\an#1{Annexe~\ref{an:#1}} \def\ch#1{Chapitre~\ref{ch:#1}} \def\fig#1{Fig.~\ref{fg:#1}} \def\figs#1{Figs.~\ref{fg:#1}} \def\eq#1{Eq.~\ref{eq:#1}} \def\eqs#1{Eqs.~\ref{eq:#1}} \def\tb#1{Table~\ref{tb:#1}} %\newcommand{\av}[2]{{\overline{#1}}^{ #2 }} %\newcommand{\avg}[1]{\left< #1 \right>} \def\cd{C_D} \def\dx{\delta_X} \def\dy{\delta_Y} \def\dz{\delta_Z} \def\filtre{{\cal F}} \def\uabs{\tilde{u}_{a}} \def\err{\epsilon} \def\dsig{\dz \sigma} \def\psk{{\ps}^\kappa} \def\ucov{\tilde{u}} \def\vcov{\tilde{v}} \def\ucont{\tilde{\ucov}} \def\vcont{\tilde{\vcov}} \def\cu{c_u} \def\cv{c_v} \def\h{\theta} \def\pext{\tilde{p}_s} \def\fext{f} \def\K{\frac{1}{2} \left( \av{\ucov \ucont}{X} + \av{\vcov \vcont}{Y} \right)} \def\Z{\frac{\filtre\dep{\dx \vcov - \dy \ucov} + \fext}{\av{\pext}{X,Y}}} \def\Zm{\frac{- \dy \ucov + \fext}{\av{\pext}{Y}}} \newcommand{\glob}[1]{ \left< #1 \right> } %\centerline{Robert Sadourny, Phu Le Van, Fr\'ed\'eric Hourdin} %\centerline{Laboratoire de M\protect\'et\protect{\'e}orologie Dynamique du CNRS} %\centerline{Ecole Normale Sup\protect{\'e}rieure} %\centerline{24 rue Lhomond} %\centerline{75231 PARIS cedex 05} %\centerline{FRANCE} %\vspace{1cm} %\begin{center} %Robert Sadourny, Phu Le Van, Fr\'ed\'eric Hourdin\\ %Laboratoire de M\protect\'et\protect{\'e}orologie Dynamique du CNRS\\ %Ecole Normale Sup\protect{\'e}rieure\\ %24 rue Lhomond\\ %75231 PARIS cedex 05\\ %FRANCE %\end{center} {\it Extrait de la note de Robert Sadourny, Phu Le Van et Fr\'ed\'eric Hourdin, Laboratoire de M\protect\'et\protect{\'e}orologie Dynamique}.\\ Le mod\`ele climatique du LMD est b\^ati, comme tous les mod\`eles de circulation g\'en\'erale atmosph\'erique, sur la r\'esolution num\'erique des {\'equations primitives de la m\'et\'eorologie} d\'ecrites dans de nombreux ouvrages~\cite{Holt:79}. L'analyse pr\'esent\'ee ici a \'et\'e men\'ee sur la nouvelle version de la dynamique du LMD \'ecrite par Phu Le Van~\cite{LeVa:89} sur une formulation de Robert Sadourny. Cette formulation diff\`ere de l'ancienne essentiellement par deux points: dans la nouvelle formulation, la r\'epartition des points en longitude et en latitude peut \^etre chang\'ee arbitrairement. L'autre modification porte sur la r\'epartition des points aux p\^oles\footnote{Aux p\^oles sont calcul\'es: le vent m\'eridien dans l'ancienne formulation et les variables scalaires dans la nouvelle.}. La coordonn\'ee verticale du mod\`ele est la pression normalis\'ee par sa valeur \`a la surface: $\sigma=p/\ps$. On utilise en fait $\sigma$ aux niveaux inter-couches et $s=\sigma^\kappa$ au milieu des couches. On note $X$ et $Y$ les coordonn\'ees horizontales: \begin{figure} \begin{center} \includegraphics[width=13cm]{Fig/glob.eps} \includegraphics[width=10cm]{Fig/med.eps} \caption{Grille obtenue avec 96 points en longitude et 73 en latitude et un zoom d'un facteur 3 centr\'e sur la m\'edit\'erann\'ee (grille utilis\'ee au laboratoire par Ali Harzallah)\label{fg:zoom}}. \end{center} \end{figure} $X$ (resp. $Y$) est une fonction biunivoque de la longitude $\lambda$ (resp. de la latitude $\phi$). Ces deux fonctions peuvent \^etre choisies de fa\c{c}on arbitraire dans le mod\`ele LMDZ ce qui permet d'effectuer un zoom sur une r\'egion du globe particuli\`ere. Une grille de ce type est montr\'ee sur la Figure~\ref{fg:zoom}. Les variables scalaires (temp\'erature potentielle $\h = c_p T/\psk$, g\'eopotentiel $\Phi$ et pression de surface $\ps$) sont \'evalu\'ees aux points correspondant \`a des couples de valeurs enti\`eres $(X,Y)=(i,j)$. Les variables dynamiques sont d\'ecal\'ees par rapport aux variables scalaires en utilisant une grille $C$ dans la d\'efinition de Arakawa~\cite{Arak:77}: le vent zonal est calcul\'e aux points $(X,Y)=(i+1/2,j)$ et le vent m\'eridien aux points $(X,Y)=(i,j+1/2)$. La disposition des variables sur la grille est illustr\'ee sur la Figure~\ref{fg:grille}. \begin{figure} \centerline{\framebox{\includegraphics[width=0.6\textwidth]{Fig/grille.eps}}} \caption{Disposition des variables dans la grille du LMD} \label{fg:grille} \end{figure} On utilise en fait les composantes covariantes ($\ucov$ et $\vcov$) et contravariantes ($\ucont$ et $\vcont$) du vent d\'efinies par \begin{equation} \begin{array}{llllllllll} \ucov = \cu u & \mbox{et} & \ucont = u / \cu & \mbox{avec} & \cu = a \cos{\phi} \left( d\lambda/dX \right) \\ \vcov = \cv v & \mbox{et} & \vcont = v / \cv & \mbox{avec} & \cv = a \left( d\phi / dY \right) \end{array} \end{equation} % o\`u $u$ et $v$ sont les composantes physiques du vecteur vent horizontal. On introduit \'egalement: % \paragraph{la pression extensive:} $\pext$ (pression au sol multipli\'ee par l'aire de la maille). % \paragraph{les trois composantes du flux de masse:} \begin{equation} U=\av{\pext}{X} \ucont ,\ V= \av{\pext}{Y} \vcont \ \mbox{et} \ W= \pext \dot{\sigma} \ \mbox{avec}\ \dot{\sigma}=\frac{d\sigma}{dt} \end{equation} % \paragraph{le facteur de Coriolis multipli\'e par l'aire de la maille:} $\fext=2\Omega \sin{\phi} \cu \cv$\\ o\`u $\Omega$ est la vitesse de rotation de la plan\`ete. % \paragraph{la vorticit\'e potentielle absolue:} \begin{equation} Z=\Z \end{equation} % \paragraph{l'\'energie cin\'etique} \begin{equation} K=\K \end{equation}\\ % La notation $\delta X$ signifie simplement qu'on effectue la diff\'erence entre deux points cons\'ecutifs suivant la direction $X$. La notation $\av{a}{X}$ signifie qu'on prend la moyenne arithm\'etique de la quantit\'e $a$ suivant la direction $X$. $\filtre$ est un filtre longitudinale appliqu\'e dans les r\'egions polaires. Les \'equations discr\'etis\'ees sont \'ecrites sous la forme suivante: \paragraph{\'equations du mouvement:} \begin{equation} \label{eq:u1} \dt{\ucov} - \av{Z}{Y} \av{V}{X,Y} + \dx \filtre\dep{\Phi + K} +s \av{\h}{X} \dx \filtre\dep{\psk} - \frac{\av{\uabs}{Y,Y} \dz \av{W}{X} } {\av{\pext}{X} \dsig } + \frac{\dz \left( \av{W}{X} \av{\uabs}{Z} \right) } {\av{\pext}{X} \dsig} =S_{\ucov} \end{equation} o\'u $\uabs$ est la composante zonale covariante du vecteur vent absolu: $\uabs=\ucov+\cu a \Omega \cos{\phi}$ et \begin{equation} \label{eq:v1} \dt{\vcov} + \av{Z}{X} \av{U}{X,Y} + \dy \filtre\dep{\Phi + K} +s \av{\h}{Y} \dy \filtre\dep{\psk} - \frac{\av{\vcov}{X,X} \dz \av{W}{Y} } {\av{\pext}{Y} \dsig} + \frac{\dz \left( \av{W}{Y} \av{\vcov}{Z} \right) } {\av{\pext}{X} \dsig} =S_{\vcov} \end{equation} % \paragraph{\'equation thermodynamique:} % \begin{equation} \label{eq:thermo} \dt{\dep{\pext \h}} +\filtre\depb{\dx \dep{\av{\h}{X}U} +\dy \dep{\av{\h}{Y}V} } +\frac{\dz \dep{\av{\h}{Z} W}}{\dz \sigma}=S_\h \end{equation} % \paragraph{\'equation hydrostatique:} \begin{equation} \dz \Phi=-\ps^\rcp \av{\h}{z} \dz s \end{equation} % \paragraph{\'equations de continuit\'e:} % \begin{equation} \label{eq:cont1} \dt{\ps} = \filtre\depb{\sum_z{\dz \sigma \dep{\dx U+ \dy V}}} \end{equation} \begin{equation} \label{eq:cont2} \dz W = -\dz \sigma \depb{\filtre\dep{\dx U+ \dy V} + \dt{\ps}} \end{equation} % On a not\'e $S$ les termes sources dans les diff\'erentes \'equations. Dans ces termes sources, on distingue 1) d'une part les param\'etrisations physiques mentionn\'ees plus haut et qui font intervenir pour une maille donn\'ee du mod\`ele, tous les points situ\'es sur une m\^eme verticale mais ceux-l\`a seulement; 2) les op\'erateurs de dissipation horizontale, cens\'es rendre compte des \'echanges entre \'echelles explicitement repr\'esent\'ees dans le mod\`ele et \'echelles sous-mailles. Ces op\'erateurs ont la structure de Laplaciens agissant sur des plans horizontaux c'est \`a dire qu'il font intervenir un voisin de chaque c\^ot\'e dans les deux directions horizontales. Cet op\'erateur est g\'en\'eralement it\'er\'e pour le rendre plus s\'electif en \'echelle (plus on it\`ere un laplacien et plus son effet sur les petites \'echelles devient important relativement). \section{High latitude filters} {\it Extract adapted from Forget et al. [1999]}\\ At high latitude a filter is applied near the singularity in the grid at the pole in order to satisfy the Courant-Friedrichs-Lewy numerical stability criterion without going to an excessively small timestep. In the original version of the dynamical code a classical Fourier filter was used, but we found that because the Martian polar atmosphere appears to be much more dynamically unstable than the Earth's polar atmosphere, a more efficient formulation (based on the grouping of adjacent gridpoints together) was necessary to avoid numerical instability. \\ {\it In practice the following technique is used in the subroutine called {\em groupeun.F} : \begin{itemize} \item The points are grouped in packets of $2^{\mbox{ngroup}}$ at the poles(e.g. {\bf ngroup}=3 $\rightarrow$ packets of 8), then $2^{\mbox{ngroup-1}}$, $2^{\mbox{ngroup-2}}$, etc. in the lower latitudes moving away from the pole \item The higher {\bf ngroup} is, the more efficient the smoothing is, and the more stable the model. \item BUT, {\bf iim} must be divisible by $2^{\mbox{ngroup}}$ !!! \end{itemize} } \section{Dissipation} {\it Extract adapted from Forget et al. [1999]}\\ In the LMD grid point model, nonlinear interactions between explicitly resolved scales and subgrid-scale processes are parameterized by applying a scale-selective horizontal dissipation operator based on an $n$ time iterated Laplacian $\Delta^{n}$. For the grid point model, for instance, this can be written ${\partial q}/{\partial t} = ([-1]^{n}/ {\tau_{\mbox{\scriptsize diss}}}) (\delta x)^{2n} \Delta^{n} q$ where $\delta x$ is the smallest horizontal distance represented in the model and $\tau_{\mbox{\scriptsize diss}}$ is the dissipation timescale for a st ructure of scale $\delta x$. These operators are necessary to ensure the grid point model numerical stability. In practice, the operator is separately applied to (1)~potential temperature, (2)~the divergence of the flow, and (3)~its vorticity. We respectively use $n=2$, $n=1$, and $n=2$ in the grid point model.\\ {\it Note: In practice, values of $n$ and $\tau_{\mbox{\scriptsize diss}}$ are adjustable and prescribed at the beginning of each run, in run definition file ``run.def'' (cf.~\ref{vb:run.def}) } \section{Sponge layer} {\it Extract adapted from Forget et al. [1999]}\\ In the upper levels a sponge layer is also used in both models in an attempt to reduce spurious reflections of vertically propagating waves from the model top. Unlike the traditional Rayleigh friction formulation, this operates as a linear drag solely on the eddy components of the vorticity and divergence fields and is not scale-selective. The timescales on which it operates are typically half a day, 1 day, and 2 days at the three uppermost levels, respectively. \\ {\it Note: the sponge layer ``timescale'' values and their extensions in altitude are adjustable and prescribed at the beginning of each run, in run definition file ``run.def'' (cf.~\ref{vb:run.def}) }